Le PSA pour dépister le cancer de la prostate
71 000, le nombre de nouveaux cas annuels
8 700, le nombre de personnes qui décèdent chaque année
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Si les chiffres de la Ligue contre le cancer laissent perplexe à propos du cancer de la prostate c’est que l’Organisation Mondiale de la Santé estime entre 30 à 50% le nombre de cancers évitables ! Malgré les avancées en matière de santé, même si certains facteurs de risque sont bien identifiés, les causes précises d’apparition des cancers ne sont pas connues. Rien de tel donc que de prendre toutes les mesures de prévention pour s’en prémunir, limiter la probabilité d’en développer un, mais aussi se soigner au plus vite dès les premiers signes d’apparition de la maladie. Et même s’il n’existe pas de programme national de dépistage du cancer de la prostate à l’image de celui du cancer du sein, mieux vaut prévenir que guérir comme dit le proverbe.
Parce que le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme : gros plan sur les moyens de prévention.
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Plan de l'article
Cancer de la prostate : RDV chez un urologue andrologue
À l’initiative du médecin traitant ou non, chaque homme peut prendre rendez-vous chez un urologue-andrologue pour un dépistage du cancer de la prostate. Pour cela, ce spécialiste propose deux types d’examens : le toucher rectal ou le dosage du PSA. Et si le premier plus invasif, inconfortable et gênant pour certain consistant à introduire un doigt ganté dans le rectum pour vérifier la prostate, le second est bien plus agréable. Et pour cause, le dosage (également appelé antigène PSA, consiste en une prise de sang tout simplement. Prise de sang permet de mesurer le taux de protéine produite par la prostate : PSA. Attention toutefois à bien suivre les recommandations, car un rapport sexuel, une activité physique par exemple avant la prise de sang peuvent être la cause d’une augmentation du PSA. C’est pourquoi il est important de s’en remettre à l’expertise de l’urologue andrologue qui saura décrypter les résultats.
Cancer de la prostate : focus sur le taux de PSA
Utilisé dans le dépistage du cancer de la prostate comme dans la surveillance de l’évolution du cancer avéré, la vélocité du PSA est aussi utile dans d’autres situations. En effet, un taux de PSA plus importants par rapport aux normes PSA prostate permet aussi de mettre en avant d’autres maladies de la prostate. La prostate n’étant pas seulement affectée par un cancer, l’antigen PSA permet aussi de mettre en avant une infection (appelée prostatite), une augmentation de la taille de la prostate (appelé adénome) notamment. Bien entendu, quelle que soit la maladie, une augmentation du PSA n’est pas suffisante pour établir un diagnostic précis. D’autant que ce taux a tendance à augmenter avec l’âge. C’est pourquoi, en cas de suspicion d’un cancer, l’urologue andrologue peut pratiquer un toucher rectal, prescrire une biopsie de la prostate, mais aussi demander à faire une échographie de la prostate. Autant d’examens qui permettent de confirmer la présence, l’absence d’un cancer. En somme, la mesure du taux de PSA doit être obligatoirement associée à d’autres examens pour orienter le diagnostic.
Cancer de la prostate : focus sur une glande masculine
Propre à l’homme, la prostate est une petite glande génitale située à proximité de la vessie et de l’urètre, en arrière du rectum pour faire simple. De la taille d’une châtaigne, la prostate a pour principale fonction de produire une partie des sécrétions constituant le sperme, le liquide séminal.
Cancer de la prostate : les gestes quotidiens à adopter
Il n’est un secret pour personne qu’adopter une bonne de vie saine et une alimentation saine, équilibrée et variée aident à être en bonne santé. Notre mode de vie est intimement lié au développement de certaines maladies. C’est pourquoi, il est fortement recommandé de ne pas fumer. Autre deuxième cause de cancer évitable : la consommation d’alcool régulière. L’exposition au soleil, le surpoids, certaines bactéries ou virus, mais aussi médicaments ont eux aussi des effets sur le risque de développer certains cancers. Parce qu’il est impossible d’éliminer le risque de développer un cancer :
- la solution consiste à avoir une hygiène de vie saine et la plus naturelle possible
- la solution consiste à se faire dépister même sans symptômes
- la solution consiste à consulter des spécialistes en cas d’antécédents familiaux de cancer
Bref, rompre avec des habitudes néfastes pour la santé est la clé pour vivre sereinement le plus longtemps possible.